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RUCHE de

PARTICULIER

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3e

année

Merci aux Ti'Anges de renouveler son parrainage chez Baptiste de la Ruche Nature.

La ruche est située au fond du Mont Mou à Païta

dans une forêt exceptionnelle puisqu'elle est endémique

à environ 80%.

Dans cette nature luxuriante, les arbres y sont particulièrement grands. 

Le chant du Notou résonne dans cette forêt envoutante, et les fougères arborescentes rivalisent de beauté.

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Merci aux marraines de la ruche Les Ti'Anges

 

         Yolanda JOURDAIN

​

        Christine TIVOLLIER

​

         Françoise LAI VAN

​

         Laurence NAPOLEON

​

         Valérie OXFORD

​

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          Cindy JAQUEMET

        

          Ségolène THEVENET

        

          Patricia SOEKARNO

        

          Michelle CHABAUD

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          Ennie DUCTANE

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Anne-Hélène GALIN

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Qui habite dans la ruche ?

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Une ruche compte environ 40 000 abeilles.

Parmi celles-ci on retrouve la reine, les ouvrières,

et les faux-bourdons.

La reine est le seul individu femelle fécond de la colonie.

Elle provient d’un œuf fécondé, identique à celui d'une ouvrière, mais la différence réside dans le fait qu'elle sera nourrit toute sa vie par des ouvrières exclusivement avec de la gelée royale.

Après un développement de 16 jours dans l'alvéole, la jeune reine va entreprendre des vols nuptiaux peu de temps après sa naissance. Elle va rejoindre un point de rassemblement où se réunissent les mâles du voisinage, assurant ainsi la diversité génétique. Elle va s’accoupler avec plusieurs mâles, en plein vol, jusqu’à ce que sa spermathèque soit remplie. Les mâles qui l’auront fécondée vont tous mourir peu de temps après l’accouplement, leurs organes génitaux ayant été arrachés. La reine va conserver tout ce sperme dans sa spermathèque et restera ainsi fécondée pour le restant de sa vie, de quatre à cinq ans. Elle pondra environ 1200 œufs par jour, c'est sa mission afin de perpétrer la survie de la colonie.

Contrairement aux ouvrières, le dard de la reine ne possède pas de crochet et ne reste pas pris dans la peau d'un animal lors d'une piqûre, ce qui lui évite de mourir. Elle peut donc piquer autant

de fois qu'elle a besoin.

Sur la photo ci-dessous la reine se trouve au centre, on la remarque grâce son abdomen plus volumineux.

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L'ouvrière se développe en 21 jours et assurera, pendant ses 45 jours de vie, différentes missions en fonction de son âge et des besoins de la colonie. D'abord nettoyeuse, elle deviendra tour à tour nourrice, maçonne, manutentionnaire, ventileuse, gardienne et enfin

butineuse à la fin de sa vie.

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Les mâles, appelés aussi faux-bourdon, sont élevés pendant

la belle saison seulement.

Toutes leurs taches ne sont pas encore complètement connues mais on sait que leur rôle est de féconder les reines voisines, et de maintenir la température de la ruche.

Ils ne participent pas à la récolte du nectar ou du pollen, ayant une langue trop courte pour butiner les fleurs.

Ils n'ont pas de dard, et sont donc sans défense.

Les faux-bourdons ne sécrètent pas de cire d'abeille, de venin ou de gelée royale.

Les mâles  proviennent du développement d'ovules non fécondés :

ils sont donc haploïdes, et n'ont pas de père.

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A gauche l'ouvrière

et à droite le faux-bourdon

qui est plus gros.

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Septembre 2021 :

Les humains sont confinés mais pas les abeilles !!!

Les délicieuses fleurs printanières appellent les gourmandes butineuses !!!

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A gauche le niaouli rouge aussi butiné que le blanc.

Ci-dessous érythrine et ses splendides grappes de fleurs oranges.

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Le bois tabu, bois pétrole, dont les fleurs sont particulièrement odorantes. Leur couleur évolue dans le temps, passant du blanc vers le jaune. Les abeilles lèchent les boutons floraux juste avant l'éclosion.

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Les abeilles se régalent avec les passiflores rouges du jardin !!!

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Octobre 2021 :

Visite au rucher avec Baptiste.

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La saison démarre doucement au Mont Mou, les abeilles travaillent bien mais il faudra encore être patient avant la récolte !!!

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Sur la photo ci-dessous vous voyez un cadre de miel en cours de remplissage. La partie centrale est operculée ce qui indique que le miel a atteint le taux d'humidité adéquat pour permettre sa conservation (environ 18 %).

Dans les alvéoles voisines non operculées vous pouvez voir le miel brillant au fond des alvéoles.

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Novembre 2021 : la saison des essaimages !!

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C'est quoi l'essaimage ?

L’essaimage est un mode de reproduction des colonies d’abeilles.

La reine et une partie des abeilles (l'essaim) quittent la ruche pour former une nouvelle colonie. L'essaim forme alors un nuage d'abeilles  et qui parcourt son territoire à la recherche d'un endroit propice pour s'établir et reformer une colonie.

L'essaimage se produit généralement au milieu du printemps ou au début de l'été quand le climat est favorable et les ressources sont disponibles. Souvent avant les miellées (une miellée est un pic d'activité des essaims d'abeilles au cours duquel la production de miel est la plus intense), ce qui permet à la colonie-mère prise de « la fièvre d'essaimage » et à la partie restée dans la ruche de se développer, de construire sa nouvelle ruche et de constituer des provisions.

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Vous avez peut-être déjà croisé un nuage d'abeilles en vol ?

C'est assez impressionnant mais sachez que les abeilles sont tout à fait calmes et juste en recherche d'un nouvel endroit où s'installer !!!

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Avant de partir, chaque abeille se gave de miel afin de disposer d'assez d'énergie pour assurer la migration qui peut durer 3 jours.

Lorsqu'un essaim d'abeilles émerge d'une ruche, il ne s'envole pas directement vers son nouveau site. Il se pose généralement dans un arbre ou sur une branche à quelques mètres de la ruche d'origine (ce qui permet parfois à l'apiculteur de le récupérer s'il le voit à temps). A cet emplacement, l'essaim se regroupe autour de la reine et envoie entre 20 et 50 abeilles éclaireuses à la recherche de nouveaux sites convenables. Cet arrêt intermédiaire ne dure que de un à trois jours. C'est à partir de cet emplacement temporaire que la grappe déterminera le bon site de nidification en fonction du niveau d'excitation des danses des abeilles éclaireuses.

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Et que deviennent les abeilles restantes dans la ruche sans reine ?

Elles vont rapidement se rendre compte de l'absence de la reine par perte des marquages de phéromones.

Les ouvrières vont donc aussitôt nourrir environ une dizaine d'œufs exclusivement en gelée royale afin qu'ils deviennent des reines.

Sur la photo ci-dessous vous pouvez voir une cellule royale avec sa forme typique :

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Lorsque la première reine naitra, elle ira piquer mortellement à travers la cellule les autres reines pas encore nées afin d'avoir l'exclusivité (la reine a un dard lisse et peut donc piquer plusieurs sans mourir)

Sur la photo ci-dessous vous pouvez observer la naissance d'une reine (cliquez sur la photo pour accéder à une vidéo).

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Si l'essaimage est un processus naturel, il n'empêche que l'apiculteur essaie de l'éviter car cela fait perdre un temps précieux dans la saison.

En effet entre le moment où la colonie essaime et où la nouvelle reine se remet à pondre il va se passer environ 1 mois à 1,5 mois (œuf-larve-naissance-vol nuptial pendant plusieurs jours avec risque d'être mangée par des prédateurs... et lorsque la nouvelle se met à pondre il faudra encore attendre 3 semaines avant la naissance des nouvelles ouvrières.

Vous comprendrez donc que la production de miel est par conséquent fortement impactée !!

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Janvier 2022 :

Encore beaucoup de pluie cette année avec la Nina !!!

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A nouveau cette année le phénomène climatique la Niña arrose abondamment le Caillou.

C'est une période difficile pour les apiculteurs car les productions sont impactées. Plusieurs raisons à cela :  les fleurs lavées par les pluies réduisent la nourriture des abeilles, elles ne peuvent pas voler sous la pluie et vont butiner seulement pendant les accalmies (et consomment les réserves de miel si besoin) elles sont sensibles à l'humidité qui favorise la prolifération des mycoses et moisissures qui fragilisent la colonie. L'apiculteur de son côté ne peut pas ouvrir les ruches sous la pluie ce qui rend difficile le suivi, la multiplication des essaims, la récolte de miel (d'autant que le taux d'humidité du miel doit être de 18% pour une conservation optimale) et l'accès aux ruchers.

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Allez !! patience en attendant le retour du soleil et des butinages !!!

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Mars : petite sortie au rucher avec Baptiste entre 2 averses !!!!

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Les abeilles sont tellement dans les starting block depuis des mois que dès que la pluie cesse elles travaillent avec frénésie !!!

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Les abeilles ont construit au-dessus des cadres, et on voit que cela déborde sur les côté des cadres !!! ça sent bon la récolte !!!

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